Né en 1972 au Havre Vit et travaille à Paris.
Représenté par la galerie Anouk Le Bourdiec, Paris.
Jean-Baptiste Perrot convertit physiquement l’imagerie numérique en matière (encre, crayon, peinture). Plus précisément, les dysfonctionnements des nouvelles technologies sont la base de son travail, l’amenant à intégrer dans ses créations les erreurs informatiques, bugs et autres « glitches » qui viennent perturber l’iconographie digitale. Il se les approprie comme révélateurs d’espaces de liberté inattendus dans un monde digital où tout est codé, normé, pensé pour un objectif prédéfini, où le « zéro défaut » est censé être de mise.
Réinterprétée dans la matière, une certaine forme de réel reprend ses droits dans ce monde virtuel. C’est dans cette brèche que ses interrogations autour du libre arbitre prennent corps. Sommes-nous libres ? A contrario, sommes-nous les sujets d’une surdétermination aux contraintes inaliénables ?