Flore Prebay / Frédéric Froument.
Flore Prébay
Née en 1998 à Paris
Flore Prébay, photographe plasticienne née en 1998 à Paris, explore le monde par une approche sensorielle, où la photographie devient un langage émotionnel, un moyen d’exprimer ce qui échappe aux mots. Diplômée d’un Bachelor en 2020, elle ouvre son studio, Dépoli, à Malakoff, et oriente sa pratique de la photographie de mode vers une démarche plus expérimentale et plastique. Elle retravaille ses tirages à l’aquarelle, mêlant peinture et photographie sur du papier artisanal fabriqué par son oncle, artisan papetier. Ce support singulier, loin d’être neutre, devient un acteur essentiel de l’œuvre, prolongeant le regard et l’intention artistique.
Flore interroge l’éphémère, le territoire – à la fois géographique, humain et émotionnel – ainsi que la condition humaine, en proposant des images où chaque détail porte un écho intime. Ses créations se construisent comme une quête intérieure, attentive à l’invisible, à l’indicible, et à la fragilité de l’existence. Elle réinvente des sujets personnels à travers un geste plastique subtil, où chaque œuvre devient un reflet sensible du réel.
En 2023, elle est finaliste du Prix Picto de la Mode avec sa série Illusion, exposée au Palais Galliera ainsi qu’au OFF des Rencontres d’Arles, à la galerie La PAGODE. L’année suivante, en 2024, elle est de nouveau finaliste du Prix Picto de la Mode grâce à sa série Onirique. La même année, elle est sélectionnée pour le Prix des Jeunes Talents des Agents Associés et présente son travail à l’Agence VU’. Elle crée également Deuil Blanc, une série intime sur le thème du deuil, qui sera sélectionnée pour le Salon Approche – Unrepresented 2025, avec le soutien d’Initial Labo. À cette occasion, un livre d’artiste unique est édité en tirage limité, en collaboration avec Ruscombe Mill Paper et Laurel Parker Books. L’ouvrage intègre les collections nationales de la Bibliothèque nationale de France (BnF), acquis par Héloïse Conesa.
En mai 2025, elle anime un studio photo lors du Festival Circulation(s), où elle mêle mode et tulle dans une performance photographique. En octobre 2025, elle participe aux 10e Rencontres SATELLITE et expose à la Galerie Fisheye jusqu’en novembre. Elle est également sélectionnée pour la Biennale de l’Image Tangible 2025, où elle présentera la série Deuil Blanc.
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Frédéric Froument
Né en 1971 en France.
Commence la photographie en 1993 après avoir suivi des études supérieures en histoire de l’art. Il travaille durant dix ans pour la presse française et internationale comme photographe. A partir de 2000, il se concentre plus particulièrement sur les mutations urbaines qui caractérisent le début du siècle. Les séries « Tokyo Alone » et « Shanghai, une ultime concession» sont exposées en galeries et musées et le conduisent à se rapprocher du monde de l’architecture et de l’urbanisme. Il collabore avec Tongji Institute of Urban Planing durant
l’élaboration de l’Exposition Universelle de Shanghai (EXPO) et participe à des expositions internationales avec le CIVA de Bruxelles, l’Institut de la Ville en Mouvement à Paris, la préfecture de Kumamoto au Japon et les villes de Shanghai et Montréal. Il expose à la biennale « Septembre de la photographie » de Lyon et participe aux rencontres d’urbanisme « Uni(di)versité » avec le service culturel de l’ambassade française à Rome. Dès lors, la dimension architectural de la photographie demeurera au centre de ses préoccupations visuelles.
En 2007 il s’installe dans le Mile End à Montréal, Canada. Il s’investit alors dans des projets activistes en lien avec l’écologie urbaine et la revitalisation culturelle locale. En 2015 il s’installe au Japon. Il travaille alors avec les collectivités locales sur les stratégies de
revitalisation culturelle en régions rurales et la micro-edition. Resident en France depuis 2018, sa pratique est dorénavant majoritairement orientée vers l’installation in situ. Profondément nourri par l’histoire de la représentation, ses projets photographiques questionnent sans relâche les rapports qu’entretiennent les images entres elles, leurs registres d’usages et leur moyens de diffusions. Son travail actuel est habité par les notions de territoire et d’intimité, l’espace domestique et l’architecture vernaculaire se présentant
comme ses terrains d’exploration visuelle privilégiés.
https://www.lanouvellebabylone.com/
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Horaires
Du mercredi au vendredi de 14h à 19h
Samedi / dimanche de 11h à 18h.
Adresse
FISHEYE GALLERY,
2 Rue de l’Hôpital Saint-Louis, 75010 Paris, France
Métro : Colonel Fabien
Tel : 01 40 37 24 19
E-mail : contact@fisheyegallery.fr