Née en 1979 à Sao Paulo.
Vit et travaille à Paris.
Diplômée des Beaux Arts de l’université de Sao Paulo, Master Photographie et art contemporain Paris VIII.
Prise dans un supermarché de la géode au Brésil, la photographie à l’origine deIl est plus facile de gratter le mortier que de déplacer une pierre s’attarde sur la manière dont les minéraux sont agencés sur les étagères méthodiquement, par couleur pour devenir des marchandises « assimilées » qui exhibent les stigmates de leur traitement. En effet, pour révéler le cœur « précieux » de la pierre, il faut inciser la forme sur la longueur. C’est cette mutilation qui inscrit sa valeur à l’objet. La pièce rejoue cette dialectique du dehors au dedans, de la révélation à l’absence, du profane au sacré. Elevées à une échelle anthropomorphique ces images fragmentées sont intégrées à un dispositif sculptural qui implique une dimension rituelle, frontale et qui confère une caractéristique quasi humaine à ces figures sans visage.