Victoria Ahrens / Laure Tiberghien
Victoria AHRENS Née en 1972, a vécu en Argentine de 1973 à 1991. Vit et travaille à Londres.
Doctorat en pratiques photographiques au Birkbeck College de Londres, Maîtrise en gravure au Camberwell College of Art.
Elle crée des photogravures et des sculptures photographiques hybrides avec des espaces marginaux, où le mythe, l’histoire et la mémoire s’entremêlent.
El Lugar Perfecto (Le lieu parfait), photographie imprimée, 300 cm x 350 cm, projection, fragments et collages, 200 cm x 70 cm, gravures, photo montages.
Travaillant dans la traduction de films analogiques sous forme de pratiques numériques hybrides, Victoria Ahrens s’intéresse aux questionnements liés à la matérialité des fragments photographiques. Dans le projet El Lugar Perfecto, ces pièces photographiques évoquent notre rapport aux paysages sublimes (l’Altiplano des Andes, ou le fleuve Parana par exemple). Nous voyons le plus souvent ces paysages à travers des écrans. Mais l’artiste ré-imagine ces espaces photographiques de telle manière qu’une nouvelle narration puisse voir le jour. Ces photographies interrogent les limites du numérique et la perte d’information qu’induisent l’entropie et pixelisation des images.
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Laure TIBERGHIEN Née en 1992.Vit à Paris et travaille sur l’île Saint Denis.
Diplômée des Beaux-Arts de Paris.
Laure Tiberghien explore les limites du medium photographique en questionnant ses deux éléments fondamentaux, la lumière et le temps. Elle travaille également l’image en mouvement en corrélation avec l’image fixe.
Twins, épreuve gélatino-argentique, cadre.
Sphères, tirages chromogènes, cadre.
Filtres#14, tirage chromogène.
SM, ensemble de papiers chromogènes métallisés.
Après m’être intéressée à la photographie de façon assez classique, j’ai été de plus en plus intriguée par ce qu’elle avait de spécifiquement radical à mes yeux, à savoir par ce qui en fait très littéralement une écriture de la lumière. Cette réflexion s’est accompagnée d’un travail sur ce que l’on entend par « abstraction » et par « sujet » en photographie.
On peut concevoir l’abstraction comme le corrélat de la lumière pure, préexistante à toute représentation, à tout signe et à toute figure. D’où, à mes yeux, l’importance de distinguer l’image du sujet. L’évocation d’un sujet, familier dans la photographie en général qui a pu correspondre à certains de mes premiers travaux, a fait place aujourd’hui à l’enregistrement de la lumière elle-même, et c’est en ce sens que je produis désormais des images sans sujets.
Horaires
Du mardi au samedi
de 16h à 19h
Adresse
JULIO – ARTIST RUN SPACE,
13 rue Juillet 75020 Paris, France
Métro : Gambetta ou Ménilmontant
E-mail : spaceprogress@gmail.com