ESPACE NIEMEYER – CONCERTS

06 nov - 21h00 / 23h00

Entrée : 12 euros

Hugo Arcier, Annabelle Playe, Marc Siffert / inLAND
Antoine Schmitt et Franck Vigroux / Vidéopolis

Hugo Arcier, Annabelle Playe, Marc Siffert 
inLAND

Passages et métamorphoses tissent l’odyssée d’inLAND | Come back in broad day.
Nous traversons des espaces s’ouvrant tour à tour sur une multitude de mondes.
Ces univers sont explorés en direct comme un jeu vidéo 3D dans lequel on déambulerait. Cette exploration est effectuée sur place ou à distance en utilisant l’outil « gamer » Discord.

Dans ces espaces multiples, la perception se trouble entre réalité, matière et apparition.
Le réel s’abstrait, l’abstraction fait place à des paysages, échos aux mondes intérieurs qu’une narratrice semble déplier.

Les visions s’effritent, l’image s’avère être illusion. Nous faisons alors l’expérience de ce qui ne peut être dit ni représenté mais éprouvé. Néant, incommensurable, expérience terrifiante ou mystique, connaissance, éblouissement ?
Les artistes sur scène sont présences en jeu : figures de l’errance, corps machines ou passeurs comme Charon sur sa barque. Dans cet espace en mutation, distante ou proche, la voix égrène une narration insaisissable, témoin ou créatrice de la mystérieuse genèse en cours. Le spectateur convoquera ses propres perceptions à travers l’expérience sensible de cette performance immersive.

https://www.annabelleplaye.com/#!inland.html

Annabelle Playe

Depuis une dizaine d’années, Annabelle Playe développe un travail de composition oscillant de l’expérimental à l’électronique à partir d’une lutherie électronique (synthétiseurs et modulaires) : solos, pièces audiovisuelles et formes hybrides dans lesquelles la musique est toujours au cœur de la dramaturgie. Ses créations proposent au public une expérience sensible des thématiques qu’elle aborde. Sa recherche compositionnelle s’articule autour du timbre, de la physicalité du son avec une attention particulière à la structure musicale.

Engagée dans la visibilité des femmes dans la musique, elle s’empare des questions civilisationnelles d’aujourd’hui à travers des récits de « science-fiction » ou des pièces aux univers singuliers et puissants.

En 2019, elle reçoit le Prix « Nouveau Talent Musique » SACD. Elle est programmée au Festival d’Avignon, au « Vive le Sujet ! ». Elle est lauréate de nombreux dispositifs (Diaphonique, Biennale Chroniques, DGCA-SACEM, Fonds SACD Musiques de scène). Le GRM, Radio France, Issue Project Room à NY lui commandent des pièces. Parallèlement, elle compose pour le théâtre et la danse. Elle se produit en France et à l’étranger dans de nombreux Festivals (Mutek Mexico, LEV Matadero, Biennale Némo, Sonica Glasgow, Vidéoformes, Le 104, etc.). Elle est compositrice associée à l’Opéra Orchestre National de Montpellier jusqu’en 2026. Ses albums « Matrice », « Vaisseaux » et « Geyser » sont édités au Label DAC records.

Hugo Arcier

Hugo Arcier est un artiste numérique français (en fait un artiste dans un monde numérique) qui utilise les images de synthèse 3D sous différentes formes : installation vidéo, tirages, sculptures.
Se consacrant d’abord aux effets visuels de longs métrages, il travaille sur de nombreux projets, pour des réalisateurs comme Roman Polanski, Alain Resnais, ou encore Jean-Pierre Jeunet.
Cette activité professionnelle lui permet d’acquérir une connaissance pointue de l’outil numérique, et des images de synthèse en particulier, nécessaire à l’émergence de ses projets.
Il élabore à partir de 2004 des œuvres plastiques et réflectives qui décortiquent méticuleusement les spécificités des images de synthèse 3D et des mondes virtuels, s’inscrivant dans une nouvelle forme d’art.
Son travail artistique a été présenté dans de nombreux festivals (Némo, Elektra…), dans des expositions collectives dans des galeries et lieux institutionnels (Le 104, New Museum, Palais de Tokyo, New Media Art Center of Sichuan Fine Arts Institute, galerie Magda Danysz, galerie Plateforme…), ainsi que dans des foires d’art contemporain (Slick, Show Off).
Son travail a fait l’objet de deux expositions monographiques en France :
« Nostalgie du réel », en 2013 au Cube, et « Fantômes numériques », en 2016 à Lux Valence.
Il est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en 2016.
Il est le fondateur et directeur créatif du studio N°130
Il est membre actif de l’artist-run space Plateforme Paris. 

Marc Siffert

Après des débuts comme bassiste de rock, il découvre la contrebasse à 19 ans et obtiendra une Médaille d’Or au Conservatoire National de Région de Montpellier 7 ans plus tard… puis Conservatoire Supérieur de Genève, prix de l’Académie Charles Cros…

Doté de cette formation classique, il jouera entre autre avec le Skokie Valley Orchestra of Chicago, l’Orchestre National de France ou encore le Capitole mais il sera très vite attiré par les créations contemporaines et mobilisera son savoir-faire pour l’opéra, le théâtre, la danse, le cinéma d’animation…

Sa démarche musicale tend vers une exploitation totale des ressources de la contrebasse, dans un jeu ou le corps et la matière s’unissent dans la recherche d’un son.

Refusant toute étiquette, tout cloisonnement, il est également créateur de dispositifs de spatialisation sonore en temps réel et travaille sur l’éclatement spectral.

Iconoclaste et subversif mais toujours intègre, il dépasse la notion de style pour privilégier celle d’intention…

 

 

Franck Vigroux / Antoine Schmitt
VIDEOPOLIS

Dans Vidéopolis, le son et l’image s’allient pour construire et déconstruire l’architecture profonde de leur environnement. Malgré une phénoménologie flottante et instable, une perception brouillée et floue, des algorithmes discordants et menteurs, la structure du réel persiste dans son être et résiste, comme un organisme vivant. Vidéopolis nous emmène dans un travelling infini au sein de ce monde saturé d’images et de sons manipulés par des forces invisibles. Se pose alors à nous cette question : comment rencontrer Vidéopolis ?

Franck Vigroux

Franck Vigroux est un artiste aux multiples facettes dont l’œuvre s’étend de la musique électronique expérimentale à la composition moderne et au théâtre musical. Sa musique est faite de tensions tectoniques, de rythmes, de textures électroniques et d’une approche très personnelle de l’exploration sonore. Artiste aussi prolifique en solo qu’en collaboration, il a collaboré avec des musiciens tels qu’Elliott Sharp, Mika Vainio, Reinhold Friedl, Ars Nova… La singularité de Vigroux réside dans son approche artistique intégrant les nouveaux médias et la performance. Il conçoit des spectacles transdisciplinaires et des concerts audiovisuels, en collaboration avec des artistes visuels tels qu’Antoine Schmitt et Kurt d’Haeseleer.

https://franckvigroux.com

Antoine Schmitt

Artiste plasticien, Antoine Schmitt crée des oeuvres sous forme d’objets, d’installations et de situations pour traiter des processus du mouvement et en questionner les problématiques intrinsèques, de nature plastique, philosophique ou sociale. Héritier de l’art cinétique et de l’art cybernétique, nourri de science-fiction métaphysique, il interroge inlassablement les interactions dynamiques entre nature humaine et nature de la réalité. À l’origine ingénieur programmeur en relations homme-machine et en intelligence artificielle, il place maintenant le programme, matériau artistique contemporain et unique par sa qualité active, au coeur de ses créations pour révéler et littéralement manipuler les forces à l’oeuvre. Avec une esthétique précise et minimale, il pose la question du mouvement, de ses causes et de ses formes. Antoine Schmitt a aussi entrepris d’articuler cette approche à des champs artistiques plus établis comme la danse, la musique, le cinéma, l’architecture ou la littérature, et a collaboré avec Franck Vigroux, Atau Tanaka, Vincent Epplay, Jean-Jacques Birgé, Delphine Doukhan, K.Danse, Patrice Belin, Don Nino, Cubenx, Alberto Sorbelli, Matthew Bourne, Hortense Gauthier… Comme théoricien, conférencier et éditeur du portail gratin.org, il explore le champ de l’art programmé.

Son travail a reçu plusieurs prix dans des festivals internationaux : transmediale (Berlin, second prize 2007, honorary 2001), Ars Electronica (Linz, second prize 2009), UNESCO International Festival of Video-Dance (Paris, first prize online 2002), Vida 5.0 (Madrid, honorary 2002), CYNETart (Dresden, honorary 2004), medi@terra (Athens, first prize 1999), Interférences (Belfort, first prize 2000), et a été exposé entre autres au Centre Georges Pompidou, au Musée des Arts Décoratifs (Paris), à Sonar (Barcelone), à Ars Electronica (Linz), au Centre d’Art Contemporain de Sienne, au Musée d’Art Contemporain de Lyon, aux Nuits Blanches (Paris, Amiens, Metz, Bruxelles et Madrid). Il fait partie des collections des fondations Artphilein (CH), Fraenkel (USA), Meeschaert (FR), Société Générale (FR), Broich (DE), de l’Espace Gantner (Bourogne, FR), du Cube (Issy-Mx, FR), du Fond Municipal d’Art Contemporain (FMAC) de Paris, de la collection Borusan (USA)…
Antoine Schmitt est représenté par la Galerie Charlot (Paris) et la galerie DAM Projects (Berlin).

https://www.antoineschmitt.com

Horaires
Du mardi au dimanche
De 12h à 19h

Adresse
ESPACE NIEMEYER,
2 Place Colonel Fabien, 75019 Paris, France

https://espace-niemeyer.fr

Métro : Colonel Fabien
Tel : 01 40 40 12 10