ESPACE NIEMEYER

06 nov - 23 nov

Vernissage le 06 Novembre de 18h à 21h

Marine Pistien / Màté Dobokay / Sandra Matamoros / Morvarid K / Mihai Grecu / Géraldine Wilcke / Richard Pak / Gabriele Engelhardt / Matthieu Boucherit / Sarkis Torossian et Elise Morin / Pooya Abbasian / Thomas Leon / Sandrine Elberg / Johan Parent / Tami Notsani / Anouk Kruithof / EncorStudio.

Marine Pistien
Née en 1992 et à Cholet.

Marine Pistien est artiste visuelle, diplômée du BTS Photographie du CE3P (2017) et de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles (2021). Elle vit et travaille à Marseille. Sa pratique explore les tensions entre mouvement et immobilité, en s’attachant aux états de vertige et de trouble, ces instants où le déplacement naît à peine, où le mouvement reste imperceptible. À travers la photographie, la vidéo et l’installation, elle cherche à révéler cet entre-deux par des procédés tels que la mise en abyme, la répétition et le glissement d’échelle. Ses œuvres invitent à une attention prolongée et proposent des espaces où le temps semble suspendu.

Son travail a été présenté à la galerie Immix (2021, 2022) et s’est développé lors de résidences (Étés culturels 2023 et 2024, ENSP Arles 2023, Le Couvent à Marseille 2024-2025). Elle intègre en 2025 le programme national Création en Cours porté par les Ateliers Médicis et participe à la 4e Biennale de l’Image Tangible en novembre 2025.

Convaincue que la création peut être un espace de partage, elle mène régulièrement des projets collaboratifs avec des publics variés (personnes détenues, adultes en situation de handicap mental, enfants, collectifs artistiques). Ces expériences nourrissent une pratique qui articule exploration sensible de l’espace et transmission, en ouvrant la réflexion sur la perception, le corps et la temporalité.

https://marinepistien.fr

Màté Dobokay
Né en 1988 en Hongrie.

Máté Dobokay (né en 1988 à Pécs) a étudié à l’Université de Pécs et a suivi la licence de photographie de l’Université de Kaposvár. Ses œuvres lui ont valu de nombreux prix et bourses : en 2015-2016, il a reçu la bourse de la République, a été demi-finaliste du prix Leopold Bloom 2015 et, en 2017, du prix Esterházy. En 2014, il a fait partie de l’équipe lauréate du festival OFF_Festival de Bratislava et a également été nominé pour le prix Lucien & Rodolf Hervé. En 2018, il a été l’un des deux artistes à remporter le premier prix MODEM à Debrecen. Depuis 2012, il expose régulièrement dans des lieux tels que le musée Ludwig, le musée finlandais de la photographie, le musée Vasarely, le MODEM et la Nouvelle galerie de Budapest. Il a également participé à de nombreuses expositions européennes. Il a fait ses débuts en tant que plus jeune artiste lors de l’exposition IMPACT : Abstraction et expérimentation dans la photographie hongroise à New York (2016).
Ses œuvres font partie de collections publiques telles que la Bibliothèque nationale de France, le Centre du musée Ferenczy et le MODEM.

https://dobokaymate.art/

Sandra Matamoros
Vit et travaille à Paris.

Après l’obtention d’un diplôme en arts plastiques à la Sorbonne, Paris, elle intègre l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, dont elle sort diplômée en 2000. Lauréate du 68e Salon de Montrouge en 2025, Sandra Matamoros se consacre à la photographie et aux installations photographiques depuis 7 ans. Ceci vient s’inscrire dans un long cheminement qui a commencé par une première carrière dans le cinéma. Elle réalise plusieurs court métrages primés, et écrit un long métrage. C’est en travaillant sur l’atmosphère de ses films que Sandra développe un univers photographique riche et personnel. C’est donc le cinéma qui l’a menée à la photographie. On en trouve des influences dans son travail actuel : chaque exposition, chaque série tisse un fil narratif subtil; Son travail traite de la relation de l’homme à la nature, et de nos états intérieurs, de notre capacité à la réparation en collaboration avec la nature. Exposée en France et à l’international, soutenue par de nombreux collectionneurs, ses œuvres ont intégré plusieurs collections, dont la fondation Emerige. En 2024, Sandra participe au salon UnRepresented, soutenue par le collectionneur Jacques Deret, fondateur du prix Art Collector. Elle participe également, avec le soutien de CulturFoundry et de l’Institut français, à la Noise Art Fair à Istanbul, première foire d’art numérique, dont le commissariat est assuré par Dominique Moulon. En 2023, avec le soutien de la Fondation Photo 4 Food, elle est lauréate de la résidence internationale Planches Contact de Deauville qui se conclut par une installation photographique monumentale sur la plage. Elle participe pour la seconde fois à NUIT Blanche Paris, à l’église Saint-Ambroise, et présente également son solo show à Paris “Empreinte Cosmique” en Juin 2023 à la galerie DIX9, soutenue par CulturFoundry, et avec la commissaire d’exposition Marie Gayet.

https://www.sandramatamoros.com/

Morvarid K
Née à Téhéran, Iran en 1982.

Morvarid K est une artiste plasticienne et une performeuse, vivant et travaillant à Bordeaux et Berlin. Elle est représentée par la galerie Bigaignon à Paris. À travers la manipulation de la matière photographique ou organique, son travail questionne notre relation au temps, à la mémoire transformatrice et à l’interstice. La matière ancre son travail dans le réel, tandis que les techniques de transformation apportent une complexité et une profondeur, souvent par le biais d’exécutions performatives. Les œuvres de Morvarid K font partie d’importantes collections telles que celles du MacVal, la BnF, le CNAP, le FRAC Nouvelle-Aquitaine et la Fondation Louis Roederer. Pour approfondir son travail, Morvarid K s’approprie le sens que Laurent Derobert (mathématicien existentialiste) donne au mot « manque » : présence infinie de l’absence.

https://www.morvaridk.com/

Mihai Grecu
Né en Roumanie en 1981.

Mihai Grecu est originaire du sud de la Transylvanie en Roumanie, né en 1981 dans la ville de Sebes.
Oscillant entre cinéma, art vidéo et créations en images de synthèse, son imagerie singulière met en œuvre, dans une atmosphère déshumanisée, des visions oniriques traversées par des allégories politiques, des objets parasitaires, architectures modifiées et personnages-symboles. Son travail est montré dans des nombreux festivals de film (Rotterdam, Nouveau Cinéma Montréal…) et expositions (« Dans la nuit, des images » au Grand Palais, « Labyrinth of my mind » au Cube, « Studio » à la Galerie
Les filles du Calvaire, etc).

https://mihaigrecu.net

Géraldine Wilcke
Née en 1980 à Brême, Allemagne.

Géraldine Wilcke vit et travaille à Strasbourg. Diplômée d’un Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique à la Haute Ecole des Arts du Rhin à Mulhouse, elle s’immerge dans différents univers tels que le design, le graphisme, la peinture, l’installation, la gravure, l’architecture, la photographie. Sa formation pluridisciplinaire marque et nourrit durablement sa démarche artistique.
En 2020, elle crée « Les Architectures de l’ombre » et travaille depuis en collaboration avec une galerie à Paris ( Wagner ), à Bruxelles ( Klotzshows ) et Strasbourg ( Radial ) avec lesquelles elle expose régulièrement. Sa collaboration avec Réalités Nouvelles à Paris lui a également permis d’exposer en Chine ( Art Space à Shenyang et G-Lake art Gallery à Fuzhou ).

« Les photographies de Geraldine Wilcke se regardent comme le témoignage, la trace ou l’empreinte d’un long et minutieux travail autour de l’architecture, de la lumière et de l’ombre. Comme dans un théâtre de formes, l’artiste assemble, sculpte ou pose simplement les matériaux tels que le papier, le métal ou le Plexiglas. Elle dicte ainsi le rôle de chacun sur la scène et leur donne une voix à travers les matières, les ombres portées et les reflets. La lumière, naturelle ou artificielle, est au centre de sa démarche. Ces installations lumineuses sont éphémères et nécessitent de multiples recherches, manipulations et éclairages pour enfin obtenir la composition recherchée et les fixer le temps d’un cliché. Tout l’enjeu est de réussir à saisir l’insaisissable et de montrer un fragment de secondes construit en plusieurs heures. »
Extrait d’un texte de Florence Wagner, Galerie Wagner, Paris

« En écho à cette série précieuse et minimaliste, elle présente une nouvelle création : des sculptures nées du pliage de tirages photographiques. Portées par le même jeu d’ombres et de lumières, elles prolongent son dialogue entre la fugacité du phénomène lumineux et l’indélébile mémoire photographique. »
Extrait du texte « Light Leak » de Claire Luna, Salon Drawing Now 2025.

Dans cette nouvelle série, l’espace bidimensionnel de la photographie entre dans un processus de mise en forme d’une conception architecturale, transformant l’image en espace tridimensionnel. La sculpture ainsi réalisée révèle le volume architectural sur laquelle l’ombre se projette, créant une mise en abîme. Notre perception du réel, le matériel et l’immatériel, l’illusion, sont autant de thèmes omniprésents dans son travail.

https://geraldinewilcke.myportfolio.com/work

Richard Pak
Née en France en 1972.

Artiste pluridisciplinaire né en France en 1972. Richard Pak a entamé une anthologie sur l’espace insulaire qu’il développe depuis plusieurs années (cycle Les îles du désir, 2016-présent). Si la photographie est son médium principal il lui arrive de convoquer également la vidéo (Les Frères-pareils, La Firme) et le récit (Pursuit, Les Frères-pareils, La Firme). Dans ses travaux les plus récents il expérimente avec le médium photographique par des interventions plastiques ou chimiques sur le support (séries Le voleur d’îles, L’île Naufragée). Il a publié trois monographies aux éditions Filigranes et Atelier EXB. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées dont la Bibliothèque Nationale de France (2009 & 2023) et la Fondation Neuflize-OBC (2022) ainsi que de nombreuses artothèques. Il est soutenu notamment par le Cnap, La Fondation des Artistes, la DRAC, et la Résidence 1+2.

https://www.richard-pak.com/

Gabriele Engelhardt
Née en Allemagne en 1967.

Gabriele Engelhardt vit à Karlsruhe et travaille sur les sites de ses projets artistiques changeants. Sculpteur et photographe, elle crée ses œuvres en combinant les deux médias. Les matières premières et les matériaux recyclés sont au cœur de ses préoccupations. La modélisation et le collage de données numériques constituent la base de son exploration de la manière dont l’espace et la plasticité peuvent être représentés sur une surface bidimensionnelle.

https://www.gabriele-engelhardt.com

Matthieu Boucherit
Née en Allemagne en 1967.

Né en 1986 à Cholet, vit et travaille à Aubervilliers. Matthieu Boucherit développe une réflexion sur l’écologie des images et des affects à travers une pratique transdisciplinaire où chaque médium devient une interface politique et culturelle. À rebours d’une esthétique de l’évidence, il privilégie celle de l’effacement, de la trace et du déplacement qu’il mobilise pour interroger les crises qui traversent nos sociétés — violences sociales, guerres, migrations, rapports de pouvoir, traumatismes. Dans une tension constante entre présence et retrait, engagement et retenue, il envisage l’histoire comme un territoire mouvant, où l’« impossibilité de clore » agit comme un moteur critique indispensable pour rendre compte de la complexité des événements humains et de leur résistance à toute simplification. En déconstruisant les récits visuels dominants, en révélant leurs silences et leurs zones d’ombre, son travail cherche à créer les conditions d’une pensée partagée, d’une vigilance critique et d’un engagement sensible. Formé à la communication visuelle, puis diplômé d’un Master Recherches en Arts à l’Université Toulouse Le Mirail ses œuvres ont été exposées en France et à l’étranger, à la BNF (2023), au musée de Millau (2020), à la Biennale de l’Image Tangible à Paris (2018), à la Biennale de Thessalonique (2018), à Bandjoun Station au Cameroun (2018), au sein des expositions collectives Saout L’Mellah au Maroc (2018), 3AJEL, au CNAV de Tunis (2013) . Mais aussi à l’occasion d’expositions personnelles au Centre d’Art La Conciergerie à Chambéry (2018), au Centre d’Art La Fabrique à Toulouse (2011) et à l’espace Croix Baragnon, à Toulouse (2010). Il a été récompensé de la Bourse du Collège Internationale de la Photographie du Grand Paris, en 2019 et a reçu le prix de l’Art Engagé de la Young International Artist en 2016.

https://www.matthieu-boucherit.com/

Sarkis Torossian et Elise Morin

Diplomé des Gobelins en 2019. Sarkis Torossian rentre en résidence à la Capsule, lieu de création photographique au Bourget.
Ses recherches l’amène vers la capacité de vérité de la photographie. En se concentrant sur l’observation du paysage à travers son exploration, la collecte d’éléments qu’il intègre à sa pratique, ainsi que sur la malléabilité de l’image, tant sur le plans pratique, technique qu’organique. Son travail se construit autour du mouvement, du rapport humain à la nature et la vérité de la photographie. Depuis plusieurs années, Sarkis à la possibilité de transmettre sa pratique autour de diverses ateliers pour un public large, allant de la petite enfance jusqu’au master photographie d’université. De la prise de vue analogique au développement et création de tirage expérimentaux.

https://www.sarkistorossian.com/

Elise Morin est née en 1978, vit et travaille à Paris.
Elise Morin a notamment exposé en France au Cent-quatre, au Jeu de Paume, au Grand Palais, au Musée d’art contemporain de la ville
de Bucharest, de Moscou, Pékin et Tokyo.
Formée à l’enseignement de l’école Nationale Su-périeure des Arts Décoratifs de Paris, de la Central Saint Martins College de Londres,
puis de la Tokyo National University of fine arts à Tokyo.

https://elise-morin.com/

Coproduction SIANA, laboratoire artistique / Université d’Évry Paris-Saclay.

Pooya Abbasian
Né en Iran.

Né en 1985, Pooya Abbasian est un artiste franco-iranien qui vit et travaille à Paris depuis 2011. A travers une pratique multidisciplinaire qui explore la photographie, le dessin, la vidéo et l’installation, sa démarche questionne notre rapport contemporain aux images. Ayant commencé sa carrière dans les mondes du cinéma et du dessin, ces deux sphères ont influencé sa pratique et sa pensée.

A travers ses œuvres, il questionne la construction, la diffusion et la réception des images. Pour lui, l’image se produit par fraction – pour une image inscrite dans l’espace, mille autres peuvent en naître – et par effraction – par dépendance et émancipation d’une économie visuelle qui façonne nos modes de perception et nos cadres d’interprétation.

Collectionneur d’images documentaires trouvées sur internet aussi bien que d’images capturées dans des films et de photos simplement capturées avec son appareil au fil de ses pérégrinations, il en fait la matière première de ses compositions et fictions visuelles. Ces visuels enregistrés, conservés et transformés lui permettent de révéler la relation paradoxale entre l’image et l’idée que l’on se fait de la réalité ou de la vérité.

Le langage ainsi créé par la mutation des images s’exprime aussi dans les courts-métrages qu’il réalise. Les espaces de transition, dont l’ambiguïté l’intéresse plus que les affirmations, deviennent pour lui des points d’ancrage où se rejouent les rapports entre le temps, la mémoire et les lieux. C’est dans cet inframince qu’il cherche des passerelles entre les médiums, faisant ainsi naître des accidents poétiques.

Ses films ont été projetés dans de nombreux centres d’art et festivals dont CPH-DOX Film Festival Copenhagen (Denmark), DMZ Docs (South Korea) et au Sheffield DocFest (UK). Ses œuvres ont été présentées à la Maison Européenne de la Photographie (MEP) en 2024, au Musée d’art contemporain de Téhéran, au Plateau Frac-Île de France. Elles font partie de la collection du CNAP (Collection nationale d’art contemporain) et de la collection de la MEP. Il a également illustré et écrit plusieurs albums jeunesse publiés chez Gallimard et Actes-Sud.

https://p-abbasian.com

Thomas Leon
Né en 1981 à Dijon, France.

Thomas Léon développe sa pratique en fusionnant cinéma, arts graphiques et images issues des nouvelles technologies. Il crée des films, des installations vidéo et sonores immersives, ainsi que des dessins en grand format. Son oeuvre explore les interrelations entre mémoire, sensualité, expériences intimes et imaginaire, en s’appuyant sur des fictions, qu’elles soient sociales, urbanistiques, climatiques etc. Il s’inspire notamment de la science-fiction et de la littérature utopique et développe le plus souvent ses travaux par l’intermédiaire des outils contemporains de création d’images (modélisation 3D, IA, etc.).

Il participe régulièrement à des projections ou expositions en France et à l’étranger: « Listening to Transparency » au Minsheng Art Museum de Shanghai (Chine, 2017), « Cruces Sonoros : Mundos Posibles » au MAC de Santiago de Chile (Chili, 2016), « Rendez-vous 11 » à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne (2011) et à la South African National Gallery à Cape Town (Afrique du Sud, 2012). Il a notamment suivi les résidences : Drawing Factory organisée par le CNAP et le Drawing Lab (Paris) en 2021 ; la résidence à Taiwan, organisée par le Grame, centre national de création musicale (Lyon) et le Digital Art Center (Taipei) en 2011.

Ses oeuvres sont notamment présentes dans les collection du CNAP et de la Fondation Louis Vuitton. Thomas Léon vit et travaille à Montreuil.

https://www.thomasleon.net/

Sandrine Elberg
Vit et travaille à Paris.

Sandrine Elberg (1978) vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Fille d’un ingénieur en aérospatial et petite-fille d’un grand-père originaire d’Odessa, elle puise dans cet héritage scientifique et cosmopolite une vision artistique unique, alliant rigueur intellectuelle et
exploration formelle. Après des études en cinéma audiovisuel et en arts plastiques, elle enrichit son parcours au Canada (MFA Digital Media Art) à l’Emily Carr Institute of Art & Design de Vancouver. Forte de cinq années d’études et d’une année post-diplôme à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle y obtient un DNSAP (2003), consolidant son ancrage dans la recherche photographique argentique et expérimentale. Depuis 2015, Sandrine Elberg se consacre aux thématiques de l’astronomie et des sciences. Son travail, inspiré des photographes surréalistes, transcende les limites du médium en exploitant les techniques de l’argentique et en magnifiant ses possibilités esthétiques. Ses œuvres, remarquées pour leur poésie et leur mystère, ont été présentées dans plus d’une centaine d’institutions prestigieuses, telles que l’Institut Français du Japon (Tokyo, Kyoto et Yokohama), la BNF et le Grand Palais à Paris, le Musée Blanche Hoschedé-Monet à Vernon, le Centre de la Photographie de Genève, le Tri Postal à Lille et le LAAC à Dunkerque entre autres. Lauréate de nombreux Prix photographiques, elle s’illustre au Prix Dahinden, à la résidence de la Villa Kujoyama/Institut Français au Japon (Kyoto), au Prix Arte actions culturelles, au Prix Réponses Photo Les Boutographies, ainsi qu’aux prix Canon, Fnac et Nikon. Elle est aussi finaliste au Prix Swiss Life à 4 mains, au Prix Photographie et Sciences de la résidence 1+2 CNRS, aux Talents Contemporains « de la Fondation François Schneider, au Prix HSBC, à la Fondation Les Treilles et au Prix Scam Roger Pic.

https://www.sandrine-elberg.com/

Johan Parent

Johan Parent a participé à des événements tel que Public Pool#3 au FRAC Grand Large de Dunkerque (2017), à des biennales (Carbone 20, Saint Etienne) et des expositions collectives en France et à l’étranger. Il a également fait l’objet d’expositions monographiques comme Sfumato Vertigo au Centre d’art de Flaine (2015), Asphalt à la Serre Saint Etienne – IAC Villeurbanne (2012) et Barrer le seuil à l’Angle, espace d’art contemporain de la Roche sur Foron (2024). Il est lauréat du Prix Talents Contemporain (2016) de la Fondation François Schneider à Wattviller et obtient également plusieurs résidences, notamment au centre d’art contemporain de Pau (2014) et à Tourcoing avec le Programme R.A.U (2023). Depuis 2023, il travaille également avec des structures collectives . Il est commissaire à RELIEF – artist run space (Cluses), intègre le GroupeA (Lille) et intervient en tant qu’enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble.

https://www.johanparent.com/

Tami Notsani
Vit et travaille à Paris.

« Tami Notsani a l’art de mettre le monde au carré, comme sculpture trouvée ou comme dessin par défaut.» Christian Bernard, directeur artistique honoraires du Mamco, Genève Née en Israël en 1972, Tami Notsani vit et travaille en France. Quittant des études scientifiques pour la photographie au sein de l’école des Beaux-Arts de Jérusalem, Bezalel, elle poursuit son parcours avec un troisième cycle au Fresnoy, studio national d’art contemporain. A travers une pratique qui évolue entre la photographie, la vidéo et plus récemment l’installation et les performances participatives, elle mène une réflexion approfondie autour de l’identité, l’intime, la mémoire, la transformation et la transmission. Elle développe un travail artistique où l’image tient une place essentielle. «Ses photographies montrent un univers familier, soumis à une inéluctable évolution dans le temps, les paysages s’y modifient, les personnes changent d’apparence, les similitudes des repères géographiques se superposent. L’idée d’une identité et sa relation à l’Histoire y devient fondamentale, notamment dans ses récentes installations performatives au sein desquelles les spectateurs sont invités à prendre part.» Anna Olszewska, commissaire d’exposition.
Ses œuvres ont été présentées en France et à l’étranger dans de nombreuses institutions
et manifestations d’art contemporain, parmi lesquelles: le Mois Européen de la photographie, MNHA, Luxembourg, «Au bazar du genre», MUCEM, Marseille, MAMCO, Genève, Nuit Blanche, Paris, Emily Harvey Gallery, New York, Musée d’art d’Ashdod, Israël, ainsi que Les Rencontres Photographiques d’Arles. Son travail figure dans plusieurs collections et institutions telles que le CNAP, le MAMCS à Strasbourg, le Mamco à Genève, la collection départementale de Seine-Saint-Denis, le musée d’art d’Ashdod et la banque Discount en Israël, ainsi que dans diverses collections privées en France, Europe, Israël, Maroc, Suisse et États-Unis.

http://www.notsani.com/

Anouk Kruithof
Née en 1981 à Dordrecht, Pays-Bas.

Anouk Kruithof est une artiste visuelle dont l’approche transdisciplinaire englobe la sculpture, la photographie, le collage, la vidéo, les livres, les sites web et les interventions artistiques dans l’espace public. Son travail explore la fragilité et le chaos du monde contemporain, abordant avec subtilité des enjeux sociaux urgents et des expériences personnelles pour refléter la réalité de notre société. Kruithof cherche à révéler les tensions de notre époque en identifiant avec finesse les dilemmes sociaux, psychologiques et éthiques. Son approche, à la fois réfléchie et ludique, repose sur l’observation, l’analyse, la collecte d’informations, l’action et la réaction, sans pour autant négliger son engagement social et politique. Elle a développé une vision unique du monde, où le personnel devient politique. En naviguant constamment entre les sphères numérique et physique, Kruithof explore un état d’esprit collectif qui n’est plus uniquement ancré dans le monde matériel, mais plutôt dans un espace virtuel et mouvant. Elle observe un monde saturé d’images manipulées, montées et retravaillées, qui ont perdu toute crédibilité, donnant ainsi naissance à une réalité entièrement scénarisée et soumise à une post-production constante. Son champ d’investigation couvre la pollution environnementale, les conséquences du changement climatique, la surveillance gouvernementale, la vie privée, les inégalités et les mouvements de protestation. De l’anonymat aux signes de stress et de fatigue, de la honte au malaise social, elle aborde la conscience collective face aux défaillances humaines et à la dégradation de la planète. Kruithof est pleinement consciente de son double rôle de créatrice et de consommatrice d’images. À l’image de la culture visuelle contemporaine, son approche paradoxale et complexe est à la fois émouvante et révélatrice, personnelle et universelle, optimiste et pessimiste, légère et dystopique.

https://anoukkruithof.com

EncorStudio
Vivent et travaillent en Suisse.

Encor Studio explore des souvenirs si fugaces qu’on les rate presque.
Des fractions de seconde qui semblent frapper au cœur – ou caresser doucement.
Une bande de lumière glissant sur le béton, et soudain, vous revivez un été passé.
L’odeur de cette époque revient. Un parfum perçu en foule – et le passé est soudainement présent, plus proche que jamais.
Ces instants fugaces, pourtant, sont assez puissants pour réveiller des souvenirs enfouis.
Leurs créations révèlent et dissimulent à la fois.
Tout devient flou, puis tout redevient net. C’est ainsi que fonctionne la mémoire : d’abord un brouillard, puis une image aussi claire qu’une photo.
Un instant fugace qui disparaît aussi vite qu’il est apparu.
Et pourtant, ce souvenir ne reste pas seulement dans l’esprit – il s’incruste dans le corps. Un frisson, une chaleur, une question.

https://www.encor.studio/

Horaires
Du mardi au dimanche
De 12h à 19h

Adresse
ESPACE NIEMEYER,
2 Place Colonel Fabien, 75019 Paris, France

https://espace-niemeyer.fr

Métro : Colonel Fabien
Tel : 01 40 40 12 10